Mise en ligne le 16 janvier 2007
– 1. S’entendre dire que tout va bien alors que nos missions sont supprimées les unes après les autres dans un contexte de suppressions massives d’emplois (970 emplois éliminés en 2007).
– 2. Se faire reprocher les résultats du PVFI alors que chacun voit ses conditions de travail se détériorer tous les jours en raison d’une pression accrue de la hiérarchie toujours avide de statistiques et d’indicateurs. Il est vrai que la rémunération au mérite des hauts fonctionnaires est fonction des bons indicateurs tels que le PVFI.
– 3. Assister à une réunion de communication et de propagande gouvernementale alors que le travail ne cesse de s’accumuler dans les postes et services où le manque de moyens humains se fait fortement ressentir.
– 4. Etre contraint de ne pas assurer la continuité du service public puisque les usagers de notre administration ne peuvent joindre nos services ce jour là.
– 5. Penser aux contribuables (dont nous sommes) qui vont payer les frais de déplacements et de mobilisation de 600 fonctionnaires pour écouter passivement Mme Escard.
– 6. Entendre des propos familiers et méprisants à l’égard des partenaires du Trésor (notamment les maires ruraux) et des personnels comme ce fut le cas lors des deux précédentes prestations scéniques de notre TPG.
– 7. Subir les propos optimistes tenus à l’égard de l’application informatique Hélios dont on sait pertinemment qu’elle est loin d’être stable et fiable, et dont l’utilisation quotidienne se traduit par une énorme chute de productivité. Cette dernière, dans la mesure où elle n’est pas reconnue (et donc pas compensée) par notre Direction, se traduit inévitablement par des conditions de travail fortement dégradées et par une piètre qualité de service rendu aux ordonnateurs.