Visite de Trésoreries le 16 septembre 2009

Le 16 septembre 2008, une délégation CGT a rendu visite aux personnels des Trésoreries de Genlis, Auxonne, Mirebeau et Pontailler sur Saône.

A Genlis, malgré un aménagement intérieur en nette amélioration depuis notre dernière visite, les agents ont pu nous faire la démonstration du manque d’effectifs qui afflige la Trésorerie. En effet, durant notre visite, il a été impossible de pouvoir s’adresser à l’ensemble du personnel sans que l’un au moins des agents présents ne doive répondre à un appel téléphonique ou renseigner un usager.

A Auxonne, par contre, l’aspect du poste s’est encore dégradé, des travaux de réfection ne seraient pas un luxe et la sensation est accentuée par la présence d’un comptoir immense et inutile. Tous les agents travaillent sous l’ ?il du public et doivent subir toutes les allées et venues. Comme la fréquentation est là aussi très élevée, il est très difficile de se concentrer sur les dossiers délicats ou d’assurer la confidentialité des réponses téléphoniques. Pour tout arranger, la mairie, responsable du ménage des locaux, n’a pas jugé bon d’assurer ce service pendant les vacances d’été et certains endroits n’ont pas été nettoyés depuis 2 mois ! ! (depuis notre visite, une personne a été nommée sur le poste).

La Trésorerie de Mirebeau n’est pas plus spacieuse mais est destinée à prendre du galon en vue de devenir le « chef-lieu » de la gestion conjointe Mirebeau-Pontailler. Intronisés aux subtilités d’Hélios depuis juin 2006, les agents du poste nous disent souffrir de la nouvelle organisation de l’assistance Hélios qui vise à décharger les tuteurs Hélios au profit du SAU. Une ré-organisation due à l’augmentation du nombre des postes Hélios et à la non-diminution du nombre d’incidents liés à l’application.

Les agents de Pontailler n’ont guère eu le temps de nous parler, pris par le téléphone et le guichet, ils ont cependant eu le temps de nous faire part de leurs interrogations et craintes face à la fusion et à la mise en place de la DLU. Ils partagent les mêmes préoccupations que les collègues des autres postes visités vis à vis d’une réforme dont le but avoué est de supprimer des emplois et risque de se traduire sur le terrain par des décisions prises à l’emporte-pièce sans volonté de concertation ni moyens supplémentaires.

Cette visite a comme toujours été instructive, pour nous qui connaissions déjà les conditions de travail des collègues, elle a permis de constater que celles-ci avaient encore empiré. Elle serait certainement tout aussi instructive pour ceux et celles qui à la Direction claironnent à tout vent que les structures rurales du Trésor ne servent qu’à occuper « 3 p’tits vieux par jour qui viennent faire la causette au guichet ».