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Point d’étape sur une réforme notation calamiteuse.

La DGCP promettait le paradis avec EDEN et c’est finalement le « bourbier » de la réforme évaluation/notation dans laquelle s’enlise le réseau.

Après l’arbitraire de la répartition des enveloppes capital-mois, les personnels succombent à l’approximation et la confusion d’une réforme précipitée par un passage en force.
L’opacité est telle que ni les notateurs de 1er degré, ni les directions locales ne s’y retrouvent. Le bureau 2E de la DGCP et le pôle ressources humaines de Toulouse peinent à répondre aux sollicitations et l’ACCT avec son entreprise sous traitante tente de corriger les « bugs » informatiques qui se succèdent.

(N.B : cet article dépeint une situation hétérogène au plan national et retrace des constats sur plusieurs départements)

EDEN pas vraiment un miracle informatique !

Pur produit de l’externalisation de l’informatique du réseau, l’entreprise privée à l’origine du logiciel n’a pu décoder les incohérences de la réforme. Cela se traduit par :

 les doubles validations des notateurs qui bloquent l’accès aux notés,

 des validations et confirmations qui n’enregistrent pas les observations formulées par les agents à l’écran. L’enregistrement des données est obligatoire avant de valider sous peine de perdre toutes les remarques rédigées par le noté.

 un espace insuffisant pour annoter toutes les observations des agents mécontents. De 400 caractères l’espace aurait été porté, selon les dernières annonces, à 1000 caractères par rubrique de l’entretien d’évaluation. La rubrique « formation » demeure par contre plus restreinte pour des raisons inexpliquées. A ce jour certains départements ne bénéficieraient toujours pas des espaces minimum.

 la DGCP découvre aussi avec la dématérialisation les retards pris au Trésor public en matière de formation informatique et que la CGT dénonce depuis plusieurs années. Certains personnels se trouvent face à une application qu’ils ont du mal à maîtriser sans le temps nécessaire accordé pour se former à ce type d’outil.

La non communication

Les formations sur la réforme organisée dans les départements n’ont manifestement pas permis aux personnels de déchiffrer la complexité du processus évaluation/notation.

 En effet, les notateurs de 1er degré découvrent qu’il ne suffit pas d’alerter le noté par un premier message 48 h avant l’entretien.

 Un deuxième message doit automatiquement parvenir au noté pour qu’il prenne connaissance des 8 jours dont il dispose pour valider son compte rendu d’évaluation. Cela n’a pas toujours été le cas.

 Un troisième message devra également parvenir au noté pour la validation de la feuille de notation sous 8 jours après signature du TPG notateur de second degré.

L’art de l’improvisation

Aussi bien pour le compte rendu d’évaluation que pour la première phase de notation, l’improvisation est la règle :

 Pour la notation de 1er degré, les notateurs et notés ne disposent pas de repères clairs pour le tableau synoptique. Hormis la consigne d’utiliser le moins possible la colonne « excellente » pour placer les croix, rien n’est clairement édicté pour le changement de système. La plupart du temps les notés se voient sanctionnés par des croix excessivement à droite notamment dans la colonne « passable » qui porte mal son nom et s’avère une mauvaise appréciation.

 Pour l’évaluation, dans la rubrique « perspectives d’évolution de carrière » les notateurs embarrassés motivent leurs appréciations, quant à l’avancement de grade ou de corps, sans réellement connaître les conséquences de leurs remarques. Aucune information ne filtre de la DGCP par rapport aux répercussions sur les listes d’aptitude. Tout ce que nous savons, c’est qu’à partir de 2006 le notateur ne formulera plus de rapport écrit en réponse à une candidature : la rubrique de l’évaluation servira pour la sélection des promus. La direction se servira-t-elle de la dernière fiche d’évaluation et/ou des fiches d’évaluation des années précédentes ? Nul ne le sait ! De plus certaines directions locales n’ont pas fait le lien entre la notation et le changement de grade et de corps. Ainsi, dans certains départements ou postes et services, les écarts de notes (+0,02 et +0,06) ne sont pas accordés aux agents au dernier échelon de leur grade, les pénalisant ainsi par rapport aux concurrents plus chanceux.

L’incohérence de l’évaluation

Alors que l’agent est noté pour l’exercice de ses missions en 2004, le notateur indique ses appréciations sur un hypothétique avancement par liste d’aptitude sans même que l’intéressé n’en formule la demande.
Surviennent des situations des plus aberrantes avec un agent bien noté qui se retrouve avec des appréciations médiocres apportées à contre cœur par un notateur obligé d’anticiper sur un déroulement de carrière sur plusieurs années. Au résultat, un notateur embarrassé, un noté mécontent et dévalorisé.

Après une semaine de campagne, le bilan est lourd pour la direction et les retards de calendrier s’accroissent. D’ores et déjà les personnels ont toutes les raisons pour rejeter cette réforme injuste en se manifestant par un RECOURS MASSIF CONTRE LEUR NOTATION.

La CGT appelle chaque agent à utiliser pleinement ce droit grâce au modèle que la CGT mettra bientôt à votre disposition.

[communiqué du Syndicat National du Trésor CGT]