Petit rappel chronologique à l’intention de ceux qui pensent que la pollution du site Mathis est une invention de la CGT

– Hiver 2005-2006 : Début des travaux de fondations de l’immeuble puis assez rapidement, arrêt des travaux, mis sur le compte des intempéries.

– Mars-avril 2006 : les travaux ne reprennent pas malgré l’amélioration du climat ; Les premières rumeurs de pollution aux hydrocarbures se font entendre.

– Fin avril 2006 : lors de réunions internes, certains cadres ne cachent pas leur inquétude vis à vis de l’arrêt des travaux et parlent de chlore.

– 2 mai 2006 : les élus CGT tentent d’aborder le sujet lors du CTPL : la Direction regarde ailleurs et répond qu’elle n’a rien entendu dire.

– 12 mai 2006 : les élus CGT remettent la question à l’ordre du jour en CAP d’avancement lors de questions diverses : Madame Escard explose et menace d’arrêter tout le projet. La Direction viendrait d’apprendre la pollution du Mathis...

– 12 juin 2006 : Réunion de communication interne à l’intention des organisations syndicales en présence de l’Inspecteur Hygiène et Sécurité et d’agents de la DRIRE. La date du 12/05 est utilisée comme référence mais le PV de la CAP en question ne mentionne pas un seul mot de l’incident de séance relatif au Mathis.

– 22 juin 2006 : Pour la première fois, une instance officielle et reconnue, le CHS, se penche sur le cas du Mathis. Les organisations syndicales demandent la constitution d’un groupe de travail qui devrait se réunir en septembre.

Lors de ce groupe de travail, les élus du personnel auront connaissance pour la première fois de l’intégralité du dossier. Nous ne manquerons pas de le rendre public si par le plus grand des hasards il laissait entrevoir des divergences avec la version « officielle ».

Signalons tout de même l’abandon du projet Nadar à Vincennes dont nous vous avions parlé au moment de la « découverte » de la pollution du Mathis. Comme quoi, quand on veut faire annuler un déménagement, on le peut...