Combien ça coûte ?

Alors que certains chefs de poste du département hésitent à allumer le chauffage dès les premiers froids revenus par peur de se faire taper sur les doigts ;
Qu’au moins un poste comptable, situé de plus au c ?ur de la partie la plus touristique de notre département est dans un état de délabrement qui dépasse l’entendement, la plus élémentaire des sécurités n’étant pas respectée ;
Que dans un autre, les rats et autres chauve-souris envahissent le porche et la cour ;
Alors que partout les agents sont sensibilisés à la réduction des gaspillages de fourniture ;
Que l’Etat est dit « en faillite » ;
Alors que l’on fusionne deux Directions pour cause de « doublons », avec un objectif uniquement BUD-GE-TAIRE  ;
Voilà que l’on nous organise une inauguration du Mathis en grandes pompes avec le petit doigt sur la couture du pantalon, 250 ou 300 invités, un cocktail au palais des Sports pour cause de palais des Congrès trop petit (le Zénith ne devait pas être libre ! !).
Tout cela pour un bâtiment de location, construit à la hâte avec des finitions de troisième choix, une construction arrêtée trois mois pour cause de pollution du sous-sol, un bâtiment prévu pour un bail de 15 ans qui pourra être interrompu au bout de 6, qui laisse la TG à moitié vide et désorganisée.
Le loyer ? ? Top secret ! ! (1400 euros.....par jour ! ! Une information non vérifiée bien sûr ....).
Plus que le mois de salaire d’un Agent de Recouvrement, oui, mais pour une journée ! !
De là à penser que l’on a trouvé à quoi servent les suppressions d’emplois, il y a un pas que nous ne franchirons pas, bien entendu. Et ce n’est pas l’article du journal local qui nous informera, lui qui pratique opportunément, tout en se gavant de petits fours et insultant les fonctionnaires (1), l’amalgame entre la fusion avec la DGI et ce qui n’est depuis le début qu’une simple opération immobilière sans aucun souci du service public.

(1) voir article du Bien Public du 20/10/2007. Une pétition des personnels du Mathis sur ce sujet a d’ailleurs été transmise à Madame Escard.