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Lundi de Pentecôte : NON à la suppression d’un jour férié !

Le gouvernement a pris la décision unilatérale d’imposer une journée de travail gratuite aux salariés. Les personnes âgées n’en profiteront pas. Les premiers bénéficiaires en seront les employeurs et le budget de l’Etat.

Ce n’est pas de la solidarité, c’est de l’arnaque ! Cette mesure va à l’inverse d’une véritable solidarité. L’augmentation des salaires, le développement de l’emploi sont essentiels pour dégager des ressources permettant de répondre durablement au financement de la dépendance dans le cadre de la protection sociale.

Il n’y a aucune raison de se laisser faire. Nous voulons obtenir du gouvernement qu’il renonce à cette mesure et des entreprises qu’elles négocient pour ne pas imposer de temps de travail gratuit aux salariés, pas plus le lundi de Pentecôte qu’un autre jour. Déjà, des accords d’entreprises ont permis aux salariés d’imposer que leurs employeurs versent la contribution de solidarité sans contrepartie sur leur temps de travail ou sur leur rémunération.

La Cgt propose de faire du lundi de Pentecôte une journée de mobilisation unitaire avec arrêts de travail (GREVE) pour les salaires, l’emploi, la réduction du temps de travail, la protection sociale et les retraites.

La catastrophe sanitaire et humaine que la France a subi au mois d’août 2003, a posé avec force l’urgence de réorienter les choix et décisions politiques vers la réponse aux besoins, la solidarité, ce qui suppose une autre répartition des richesses, tournée vers la satisfaction de ces besoins.

Le gouvernement répond d’abord aux exigences du MEDEF en « proposant » la suppression d’un jour férié, cheval de Troie, pour la remise en cause de la réduction du temps de travail. Le patronat applaudit.

Ce n’est pas aux salariés de payer l’incurie du Gouvernement face à la canicule. D’autres choix sont nécessaires et possibles.

La suppression d’un jour férié ne répond en rien à la prise en charge des personnes âgées.

OUI à la solidarité en
 dégageant de nouvelles ressources afin de financer la protection sociale. Le Gouvernement serait mieux inspiré de mettre un terme aux exonérations de cotisations patronales et de favoriser l’emploi et les salaires, conditions d’une amélioration durable des comptes sociaux !
 améliorant le pouvoir d’achat des salaires, pensions et retraites, moteur de la croissance, et plus généralement l’ensemble des prestations sociales, notamment l’Allocation Personnalisée Autonomie.
 rompant avec la logique comptable des dépenses de santé qui considère le droit de se soigner comme un coût à réduire à tout prix.
 cessant de fragiliser et casser les services publics créateurs de lien social de proximité.

Les personnels, les salariés soussignés partagent ces propositions et rejettent résolument toute suppression de jour férié.

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