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Vous êtes dans la rubrique : > Actualités > Générales SPECIAL MANAGEMENT - SUITE 2011 : L’ANNEE DES RESSOURCES HUMAINES... Sous ce terme extrêmement provocateur, les directions annoncent que les ressources humaines vont être au centre des préoccupations de l’administration : Fusion totale des règles de gestion entre filière Fiscale et filière Gestion Publique... on va nous soigner dans notre chère DGFIP... On ne peut à la DGFIP garder nos œillères et oublier la réforme de toute la Fonction Publique qui doit s’appliquer dès le 1er janvier 2012 et qui prévoit effectivement un durcissement du management (en italien Maneggiare : contrôler, manier, avoir en main...conduire le cheval !). Un management plus coercitif est la suite "libérale" logique aux milliers de suppressions d’emplois passées et à venir. Pour celà, une méthode simple : supprimer la notation et conserver l’entretien d’évaluation où nos chefs de service notateurs vont avoir entre leurs mains une partie de nos primes actuelles (voir absolument en deuxième partie !) et également un droit de regard sur notre mobilité -et donc sur notre lieu d’habitation... En effet, le chef de service doit s’assurer -dans le cadre de l’entretien- de la meilleure adéquation possible entre le profil de l’agent et son poste de travail "dans le présent et dans le futur"... Les règles de gestion qui n’en finissent plus d’être harmonisées à la DGFIP vont donc -dès leur généralisation- être directement impactées par les obligations de la Fonction Publique (par exemple, ce sont les règles d’ancienneté administrative de la filière fiscale qui prévaudraient à la DGFIP pour les mutations... mais quelle articulation avec la mobilité ???). Il en est de même avec nos régimes indemnitaires fusionnés puis la disparition programmée de toutes nos primes -largement issues de conflits sociaux- en une prime modulable. L’administration voudrait créer le syndrome France Télécom qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Après les massives et aveugles suppressions d’emplois et les réformes désorganisatrices, c’est dorénavant l’heure de la dernière étape du processus avec l’introduction de la rémunération au mérite et de la mobilité forcée. C’est exactement le même schéma et les mêmes recettes qui ont conduit aux drames humains de l’opérateur historique... Personne ne peut aujourd’hui nier l’incidence dramatique de ce management sur les personnes... et tout le monde (cadres et agents) doit férocement en combattre la mise en application ! Vous êtes sceptique ? 1er Axe pour un Management Coercitif : SUPPRIMER TOUTES NOS PRIMES ET LES TRANSFORMER EN UNE PRIME MODULABLE ! COMMENT S’ARTICULE CETTE PFR ? Lors de la transformation, le montant individuel de toutes nos primes serait maintenu et réparti entre ces deux parts : – Une première part liée aux fonctions exercées - modulable de 1 à 6 pour tenir compte des responsabilités, du niveau d’expertise... qui repose sur une typologie des postes (organigramme fonctionnel ?). On passera progressivement d’une Fonction Publique de carrière (Statut !) à une fonction publique de métiers (Contrat ?)...
* Pour les sceptiques, allez sur le site de la Fonction Publique (accessible depuis Portail Métiers) : un nombre impressionnant de documents émanant de l’administration sont disponibles (Nous vous conseillons la brochure " Construisons ensemble la Fonction Publique de Demain : Prime de Fonctions et de Résultats/ Questions Réponses" qui nous a servi pour ce bref topo). Prochainement, nous reviendrons beaucoup plus longuement sur le deuxième axe du management coercitif qui doit également être opérationnel au 1er janvier 2012 : la mobilité. Vous vous rappelez que la mobilité concernera les agents dont l’emploi est supprimé, il aura droit à 3 propositions et en cas de refus sera mis d’office en dispo sans traitement... Mais l’objectif va vraiment bien au delà et remet en cause les fondements mêmes du Statut de la Fonction Publique. |
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