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Budget 2005 : 8000 emplois supprimés, c’est beaucoup trop !

Les derniers arbitrages du Premier ministre en matière d’emplois de fonctionnaires de l’Etat, pour le budget 2005, viseraient donc à supprimer 8 000 emplois. Et d’aucuns de parler d’un « dégraissage » moins massif que prévu, des chiffres allant de 17 000 à 20 000 emplois ayant été évoqués durant les semaines précédentes.

Si les plus hautes autorités ont été freinées -contre leur gré, bien entendu- dans leur frénésie de coupes sombres : tant mieux !

Ceci étant, les 8 000 suppressions envisagées demeurent toujours inacceptables.

La CGT le réaffirme haut et fort : il n’y a pas trop de fonctionnaires dès lors que l’on veut assurer un service public de qualité, garantissant l’égalité de traitement et participant efficacement à la satisfaction des besoins sociaux.

Il n’est certes pas inutile de rappeler que le poids des dépenses induites (celles qui recouvrent tout à la fois les rémunérations d’activité, les pensions, les cotisations et prestations sociales) de la Fonction publique de l’Etat dans le PIB a baissé de plus de 2 points ces 20 dernières années. Même faiblement, cette tendance s’est encore avérée exacte en 2003. Rappeler également que les emplois de l’Etat n’augmentent pas davantage que l’ensemble de la population active et qu’il n’y a pas plus de fonctionnaires de l’Etat par rapport à la population en 2004 qu’il n’y en avait en 1981.

De surcroît, environ 40 000 emplois aidés -emplois jeunes en particulier- ont été supprimés en 2002 et 2003, principalement à l’Education Nationale. Cette régression massive continue en 2004 et se poursuivra en 2005.

Au bout du compte, de 2002 à 2005, c’est probablement plus de 70 000 emplois concourant au service public qui auront disparu de la Fonction publique de l’Etat !

Alors, décidément oui : plutôt que d’amnistier les délinquants financiers, le gouvernement serait plus avisé de préserver l’emploi public au service de tous.